Des mesures importantes sont mises en place chaque année dans le secteur de la mutuelle en France. Si, en 2016, la mutuelle obligatoire a été fixée pour les entreprises, 2017 va encore connaitre une nouvelle reforme dont la fixation des :
- plafonnement des cotisations de mutuelles pour les retraités et les séniors
- plafonnement des remboursements pour la complémentaire santé
Protection des séniors, quels sont les changements ?
Un employé partant à la retraite doit se confronter non seulement à une chute de revenu, mais aussi à une perte de leur droit à l’assurance complémentaire entreprise. Et ce n’est pas tout. Par rapport aux personnes actives, les dépenses liées à la santé des personnes âgées sont nettement plus chères. Ceci explique la raison pour laquelle les séniors abandonnent vite la souscription à une mutuelle santé dès leur départ à la retraite.
En prenant compte de ce problème et surtout à cause de la mauvaise prise en charge des retraités, une nouvelle reforme a été adoptée cette année et est entrée en vigueur depuis le 1er janvier.
Chaque salarié, après la cessation de leur activité, peut désormais conserver sa mutuelle complémentaire d’entreprise et toutes ses garanties. Ce droit étant sans limitation de durée.
S’il décide de souscrire, il devrait par contre régler la part de son ancien employeur, avec une augmentation de cotisation n’excédant pas de 150 % du tarif de base.
Il faut cependant rappeler que la souscription à l’assurance maladie pour les séniors devrait être faite dans les six mois après leur départ en retraite.
Qu’en est-il des remboursements médicaux ?
La réforme 2017 ne concerne pas uniquement les retraités, mais également le remboursement des mutuelles qui ne devrait pas excéder les 100% du tarif de la sécurité sociale.
Selon le nouveau décret, les compagnies d’assurances devraient désormais plafonner leurs remboursements sur certains frais de santé, tel que prévu en 2015.
Ceci concerne en particulier l’hospitalisation ou encore les appareillages. Cette réforme a notamment pour but de réduire les hausses de prix et les dépassements d’honoraires pratiqués par certains médecins.
Elle permet également aux assurés sociaux d’accéder facilement aux soins.